Tour Aurore

Missions

MOE structure complète

La naissance

Livrée en septembre 1970, Aurore est une tour de la première génération de la Défense. Signée par DWW (les architectes Claude Damery, Pierre Vetter et Gilbert Weil), elle se singularise par ses bandeaux horizontaux.

 

L’abandon

Vieillissante dans les années 90, Aurore est vidée en 1998 pour être désamiantée ; son abandon durera 10 ans, jusqu’à l’annonce du projet Air2 en 2010.

 

Chronique d’une mort annoncée

Le rachat au début des années 2010 d’Aurore par l’investisseur Carlyle semble marquer la fin de la tour Aurore. Le PC d’une nouvelle tour de 202m, Air2, signée par l’architecte Arquitectonica, est déposé et un permis de démolition est affiché sur la porte d’entrée d’Aurore. La crise économique de 2012, puis les recours des riverains, marqueront en 2017 l’abandon d’Air2, et le retrait de Carlyle.

La renaissance

Racheté par le fonds Aermont, le projet de démolition / reconstruction est abandonné. Conseillé par Orfeo Développement, le nouveau propriétaire d’Aurore fait le choix d’une réhabilitation pensée dès son démarrage pour impacter au moins la structure existante. Dès la phase esquisse, des calculs structurels préliminaires sont menés pour anticiper le nombre d’étages de surélévation possibles sans devoir procéder à des renforcements importants de la structure existante : ça sera la donnée d’entrée de l’équipe MOE (JP Viguier + Sistostudios Architectes, setec tpi MOE structure, Atys MOE fluides, Artelia MOEX), encadrée par Orfeo, dont la mission de conception commence fin 2017 : le début d’une nouvelle vie pour Aurore !

Le projet consiste en la surélévation de la tour Aurore et la construction d’un bâtiment neuf – le Pavillon – à la place du bâtiment BNP. Cette restructuration a été pensée pour limiter son impact sur l’existant.

Dès son origine, il a été imaginé par tous ses concepteurs pour être le plus vertueux possible en terme environnemental (structures nouvelles légères, nombre d’étages ajoutés, ajusté à la capacité des structures existantes), en limitant les renforcements au radier.

Cette prouesse a également été rendue possible grâce à un bon état général de la tour existante et à une très bonne connaissance de l’existant (plans retrouvées, campagnes de reconnaissances nombreuses). Selon une estimation du bureau d’études environnemental du projet, cette rénovation respectueuse de l’existant a permis, par rapport à une démolition / reconstruction, d’économiser plus de 5 600 tonnes d’équivalent CO2 soit l’équivalent de près de 50 années de la consommation d’un IGH de cette taille : la nouvelle vie d’Aurore se fera donc à empreinte carbone nulle.

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