Concevoir la ville de demain

 


 

setec multiplie les références dans l’océan indien : La Réunion, Madagascar, les Maldives… et maintenant Maurice où le concept de smart city a le vent en poupe. Trimetys, promoteur mauricien à la recherche d’un partenaire déjà doté de solides références a confié à setec une mission complète d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la construction de la smart city Cap Tamarin.

 

Il y a un slogan depuis une dizaine d’année : « Maurice Île durable ». De manière évidente, le Gouvernement cherche à promouvoir le sujet… Un vrai enjeu pour Maurice, qui a été bétonnée à outrance depuis cinquante ans et dont la situation environnementale n’est globalement pas bonne, avec de surcroît une très forte pression démographique. 700 à 800 habitants au km2, c’est une des plus fortes au monde.

 

Dans ce contexte de raréfaction des ressources, on nous demande par exemple sur le projet de Cap Tamarin d’être autonomes en eau, autant que possible en énergie et de favoriser les énergies renouvelables. « Pourquoi pas d’ailleurs, envisager une solution de thalasso thermie comme celle que nous venons d’inaugurer à Marseille qui produira du chaud et du froid et qui est très innovante… Le mouvement est vertueux » , indique Frédéric Maurel, DG de setec hydratec.

 

Le Gouvernement a une véritable vision de l’aménagement du territoire qui s’appuie largement sur l’investissement privé, afin de développer le concept de smart city et d’attirer ainsi les investissements étrangers.

 

C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de Cap Tamarin, porté par Trimetys qui s’est imposé comme un acteur du développement foncier dans les segments résidentiel, hôtelier, commercial ou encore éducatif.

 

 

Étudier le champ des possibles

 


 

Cap Tamarin, sur la côte ouest, se situe dans une confluence de cours d’eau, dans une baie avec un récif corallien… Village de pêcheurs, il est aussi devenu un lieu de villégiature et «La Mecque» du surfeur à Maurice. Il y a clairement des enjeux environnementaux et touristiques qui se mêlent.

 

« Ce qui est assez emblématique, c’est qu’il va y avoir une annexe du lycée Louis-le-Grand« , précise Fréderic Tranquille de setec hydratec, qui pilote ce dossier ainsi que deux autres missions signées cette année dans le domaine de l’eau potable. « Le projet, qui allie technologie, mixité des logements avec 1 200 nouveaux espaces d’habitation de tous types, activité économique forte et qualité de vie, va durer sept ans. » Mais setec ne part pas d’une feuille blanche : un centre commercial, une école et un centre de sport existent déjà. Le quartier se veut entièrement piétonnisé et l’usage de la voiture sera limité avec une offre de stationnement réduite et une flotte partagée à disposition.

 

« Nous sommes en train de dresser un état des lieux et d’étudier le champ des possibles. Aujourd’hui il y a un vrai enjeu pour setec : faire cohabiter et travailler toutes nos spécialités dans une équipe intégrée. C’est en cela que le projet est excitant, d’autant plus que le client n’a pas d’idée préconçue. C’est à nous de bâtir le cahier des charges, en toute transparence avec Trimetys, et d’y répondre. À l’issue de notre mission, les développeurs de bâtiments devront suivre des livres blancs et respecter les recommandations globales de la zone : la gestion de l’eau, la mutualisation de services, les mesures d’économie d’énergie…« , conclut Fréderic Tranquille.