Le célèbre porte-avions mène actuellement son chantier de rénovation à la moitié de sa vie (arrêt technique majeur numéro 2) afin de garantir l’excellence de ses performances opérationnelles pour les 20 prochaines années.
En cale sèche depuis début février 2017, il restera en maintenance pendant 18 mois, jusqu’à l’automne 2018, le temps de réaliser les opérations de modernisation et de maintien en condition opérationnelle nécessaires.
Un défi technique extrêmement complexe, couplé à une volumétrie très importante, pour les équipes setec, qui interviennent sur la planification des travaux ainsi que sur le pilotage des tests et essais.
De très forts enjeux pour DCNS et la Marine nationale
Long de 261,5 mètres sur 64,36 mètres de large, le Charles de Gaulle peut accueillir jusqu’à 40 aéronefs. Il est propulsé par deux chaufferies nucléaires.
A mi-vie du porte-avions, les enjeux de ce chantier sont doubles : il s’agit d’une part d’effectuer les travaux de rénovation du bâtiment (modernisation de certains équipements importants du système de combat, du système aviation ainsi que du système d’exploitation du navire) mais aussi mener les opérations d’entretien et de maintenance (MCO) (comme le rechargement du combustible nucléaire et les travaux sous la ligne de flottaison).
Présentes depuis la phase de préparation de cette refonte à mi-vie, les équipes setec (12 collaborateurs) gèrent l’ensemble de la planification de cet arrêt technique.
Défi technique et volumétrie importante
Plus de 4 millions d’heures de travaux répartis entre DCNS, ses sous-traitants et le personnel de la Marine Nationale, 200 000 tâches à planifier sur 18 mois, 2 000 personnes mobilisées sur le chantier… En plus de la complexité technique majeure de cet arrêt, les équipes setec ont à gérer une volumétrie importante.
Parmi leurs principaux livrables : la coordination globale, le planning amiral et le planning d’ensemble des programmes, le planning détaillé et le planning de coordination à 15 jours du chantier, le soutien au pilotage des interfaces externes et des essais à quai et à la mer.

La refonte à mi-vie du Porte-avions Charles de Gaulle en chiffres
– 4 millions d’heures de travail (dont 2.5 millions pour les travaux et 1.8 million pour l’ingénierie de conception)
– 200 000 tâches
– 2 000 personnes au quotidien sur le chantier (1 000 industriels et 1 100 marins)
– 18 mois de travaux
– 12 collaborateurs setec intégrés au sein des équipes DCNS, pendant toute la durée du chantier.