Réaliser les projets les plus utiles dans nos pays d’implantation, en nous appuyant sur des équipes locales de plus en plus expertes… Telle est la philosophie de notre développement international. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Felipe Starling, directeur de l’International pour le groupe setec, Adramé Ndiyae, responsable du développement de setec Afrique et Carlos Noumedem, directeur technique de setec Afrique.

Felipe Starling, directeur de l’international, setec Hybrider les compétences, parmi nos objectifs prioritaires.

Nous souhaitons nous développer à l’international en enracinant notre activité dans les pays, avec des équipes locales, expertes, qui partageront les savoir-faire et méthodes existant ailleurs dans le groupe. Nous cherchons en priorité à faire monter en compétences nos collaborateurs sur place pour que l’ingénierie d’un projet puisse être produite localement, de façon autonome, en l’adaptant à son environnement. Les sociétés spécialisées en France ou ailleurs interviendront en appui et en expertise sur les grands projets complexes, aux côtés des sociétés locales. C’est ce que nous appelons «l’hybridation des compétences».

Cette montée en compétences locales est un objectif prioritaire. Nous avons une approche volontariste sur ce sujet, inscrite dans notre stratégie : les formations croisées, les échanges de personnel sur un projet, les immersions de longue durée sont encouragés par le groupe, et de plus en plus fréquents. Nous devons tendre à servir nos Clients partout dans le monde avec le même niveau d’exigence technique et les mêmes valeurs, tout en nous adaptant au contexte local. Notre fonctionnement en Afrique aujourd’hui est tout à fait emblématique de ce processus d’hybridation, dont Carlos et Adramé sont les représentants.

Adrame Ndiaye, responsable du développement setec Afrique Être polyvalents pour nous adapter aux fluctuations du marché africain.

En France, j’étais ingénieur expert dans le domaine de l’eau en tant que responsable adjoint de l’agence hydratec de Strasbourg. Je suis venu au Sénégal avec pour perspective de développer notre activité hydraulique. Aujourd’hui j’assure également la gestion opérationnelle de notre structure à Dakar. Je pilote nos études dans le domaine de l’eau, ou dans d’autres domaines, au Sénégal. J’ai fait de la supervision de chantier sur les extensions de gares de péage de Pikine et de Thiaroye, donc des projets routiers. De mon point de vue, l’hybridation se manifeste principalement par la diversification des compétences.

Le marché africain ne permet pas à une structure comme la nôtre de se spécialiser. Il est indispensable d’être polyvalents pour nous adapter à ses besoins et à ses fluctuations. Nous devons également être en mesure de travailler dans plusieurs pays. Nous travaillons toujours en étroite collaboration avec les sociétés du groupe. Sur certains sujets de pointe, nous faisons appel à leurs services, ce qui nous permet d’acquérir des compétences. Pour tous les sujets, nous cherchons prioritairement à apporter une réponse locale, nous permettant de rester compétitifs en termes de coûts. C’est ce qui nous permet de nous développer sur notre marché.

Carlos Noumedem, directeur technique, setec Afrique Former une équipe locale aux standards de production du groupe setec. J’ai intégré le groupe setec il y a 16 ans, en tant qu’ingénieur expert en calcul de structures chez setec bâtiment. Aujourd’hui je suis basé à Abidjan au sein de la filiale setec Afrique. Mon rôle consiste à aider à faire monter en compétence une entité d’études qui interviendra sur les projets de la sous-région en s’appuyant principalement sur le savoir-faire de nos collaborateurs locaux. L’objectif à terme étant d’être capable de mener à bien nos projets d’études de façon cohérente avec les standards de production setec, tout en partageant un intérêt commun avec nos filiales spécialisées en France, qui nous apportent leur appui. Les projets étant très variés, nous devons gagner en transversalité, en apportant un appui technique sur plusieurs sujets et dans plusieurs pays à la fois.

Nous sommes organisés en plusieurs pôles d’études répartis principalement au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Pour moi, l’hybridation revêt deux aspects : la portabilité des connaissances et la transversalité des compétences. La portabilité des connaissances nous permettra d’acquérir les compétences nécessaires, via les échanges avec les filiales spécialisées ; La transversalité des compétences restera un atout essentiel pour assurer la pérennité d’une structure telle que la nôtre. En effet, nous avons besoin d’ingénieurs locaux experts dans leur domaine et capables de développer des compétences transversales.