Yakin DABDA, directeur général de setec Middle East, nous a reçus dans les nouveaux locaux de setec à Riyad et à Al Ula, auprès des équipes travaillant sur le projet. Il nous raconte les différentes étapes ayant mené, en janvier 2022, à la création de setec Middle East.
« J’ai commencé à travailler pour le compte de setecbâtiment, à Dubaï, en mai 2019, avec pour mission de développer notre marché sur place. Assez rapidement, j’ai fait plusieurs constats. En premier lieu, j’ai réalisé qu’il était nécessaire de présenter l’offre globale de setec, en tant qu’ingénierie généraliste, pour qu’elle soit lisible par nos clients.
Par ailleurs, nous avons rapidement compris que nous avions besoin de construire des partenariats capables de détecter les projets en lien avec notre savoir-faire, via un maillage rapide et efficace de l’ensemble du territoire. Je dirais que la clé du succès réside dans cette approche globale et agile. Avec
des groupements comme SEA (setec, Egis et Assystem), mis en place pour répondre aux besoins de la RCU (Royal Commission for AlUla), ou le partenariat mis en place par setec et Egis pour DGDA (Diriyah Gate Develoment Authority), nous avons créé le contexte qui permet aux experts de se regrouper et de répondre aux besoins des projets.
Pour KSP (King Salman Park), nous avons été contactés par Buro Happold, toujours dans le cadre d’un partenariat. Cette approche nous a permis de remporter des projets en Arabie Saoudite, où nous étions déjà présents (via le projet du métro de Riyad). »
Nous avons donc lancé, avec la direction de l’international, un business plan pour notre société sur place, fondé sur 3 axes de développement :
– Le project management (l’AMO locale),
pour de grands projets de développement
– L’accompagnement des sociétés françaises dans leurs projets de design (bâtiments et infrastructures)
– L’environnement, pour répondre aux besoins du pays en termes d’études d’impact environnemental et accompagner les agences environnementales publiques dans leur mise en conformité. Pour cela nous avons créé un département commun avec Alpin.
Lorsque, comme toutes les sociétés du Groupe, nous faisons le GO/NO GO de nos opportunités du projet du point de vue « Ingénieurs et Citoyens », les critères qui reçoivent le plus d’attention sont l’intérêt pour la population générale (et non une minorité de privilégiés) et la crédibilité des
objectifs environnementaux.
Pour faire ces analyses et réussir les projets, les femmes et les hommes qui travaillent ici sont notre principale richesse. Nous avons donc créé, pour simplifier leur intégration et répondre au mieux à leurs besoins, un département «Business Support Services», qui regroupe tous les services IT, logistiques et administratifs. Actuellement nous sommes déjà 60 collaborateurs setec Middle East, nous nous développons rapidement, dans
notre domaine et sur de nouvelles expertises.
Nous venons de remporter un projet de musée à Al Ula, avec l’architecte francolibanaise, Lina Ghotmeh. A Al Ula toujours, nous déployons une plateforme de reporting en ligne de l’ensemble des projets, permettant au client de visualiser, sur une carte, l’avancement de tous ses
projets en temps réel. Par ailleurs, nous avons remporté un contrat de planification stratégique à l’échelle de la région de Jizan, située sur la côte de la mer Rouge. Le volet respect de l’environnement est important ; en effet, l’enjeu du pays est de faire des aménagements répondant à l’importante
croissance démographique sans dégrader les écosystèmes fragiles de cette région désertique. Nos actionnaires sont setec consultants, setec tpi, setec international, setec organisation, setec bâtiment.
Nos principaux challenges aujourd’hui ?
Réussir à livrer les projets remportés. Pour y parvenir, nous avons besoin de recruter et de faire monter en compétences nos équipes
locales.