Hausse des températures, multiplication des événements climatiques extrêmes et des inondations, montée du niveau de la mer, variabilité accrue de la pluviosité, sécheresses accentuées… Nous luttons pour inverser la tendance, mais les effets du changement climatique sont déjà une réalité. Aucun territoire n’est à l’abri des risques. Nous devons apprendre à vivre avec, en les anticipant, en identifiant les changements à opérer, en développant nos capacités d’adaptation et en réduisant leurs conséquences pour les citoyens et l’environnement.
Dans le cadre de la COP21 et de l’Accord de Paris, les pays ont formulé des engagements volontaires pour lutter contre le changement climatique et s’adapter à ses effets. À travers des études de vulnérabilité et de faisabilité, l’intégration des enjeux d’adaptation aux politiques publiques, la préparation de projets structurants en matière d’adaptation, nous avons la possibilité d’évoluer vers un nouvel équilibre dynamique et de préserver les fonctionnalités des territoires.
Fortement exposés aux événements climatiques extrêmes (cyclones, inondations…), aux phénomènes d’érosion côtière et de submersion marine, les Etats de l’océan Indien sont en première ligne face au changement climatique. L’Île Maurice a lancé un programme national ambitieux pour réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, tout en s’adaptant aux effets du changement climatique. Dans le cadre d’une mission financée par l’AFD (Agence Française de Développement), setec a accompagné le gouvernement mauricien dans l’élaboration de son plan d’action pour la gestion du risque d’inondation et la gestion côtière. Ce projet lancé en 2018 et finalisé en 2020, comprenait plusieurs missions, notamment l’évaluation de la vulnérabilité des zones exposées aux risques, la modélisation hydraulique et la détermination de solutions techniques de prévention d’inondations, une assistance technique à l’autorité locale sur la stratégie et les mesures prioritaires à mettre en place.