setec participe à la construction du REM (Réseau Express Métropolitain) de Montréal, le plus important projet de transport collectif au Québec depuis 50 ans. Une opportunité pour gagner en visibilité dans un pays où les besoins en ingénierie sont importants.

Démarré en 2016 pour une mise en service fin 2022, le REM est un métro automatisé qui relie sur 67km le centre-ville de Montréal et ses banlieues, aéroport international compris. Le projet est porté par la CDPQ Infra, une division de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), créée pour gérer les projets d’infrastructures.

setec intervient, en tant que sous-traitant de CIMA+ et Hatch, sur les études de faisabilité, la conception, le suivi de la construction, les essais et l’intégration des systèmes d’exploitation. Quartes personnes installées à Montréal sont mobilisées, appuyées par des ingénieurs en missions ponctuelles depuis la France. « Notre valeur ajoutée réside dans l’état d’esprit orienté projet de nos ingénieurs et notre capacité à nous adapter aux réalités d’un projet dans un pays où les compétences en systèmes de transport, en particulier automatiques, sont rares », commente Christophe Jehannin, vice-président de setec Canada.

 

Excellence setec intervient également dans le cadre d’un appel d’offres relatif à la modernisation et l’électrification du réseau de trains de banlieues de Toronto. « Notre groupement n’a pas été retenu, mais cela nous a donné de la visibilité auprès des grands donneurs d’ordre et mis en avant la qualité de nos prestations dans un pays où les besoins sont colossaux et les ingénieries locales pas toujours en mesure d’optimiser les projets. Notre zone d’excellence, c’est une forte expertise et une vision globale intégrée systèmes et génie civil », explique Christophe Jehannin.

Quatre axes de développement L’enjeu pour setec au Canada est de capitaliser sur ces atouts pour grandir en recrutant des personnels locaux et en développant des prestations dans quatre domaines : systèmes de transport, génie civil complexe, génie des matériaux et durabilité des infrastructures, gestion de projet. «Nous avons gagné des contrats portant sur l’électrification des transports et des réseaux de bus actuels pour de nombreuses années. Nous avons travaillé avec 7 des 9 réseaux de transport du Québec; de plus, depuis peu au Québec, setec cherche à développer l’activité d’assistance à gestion de projet auprès de clients industriels comme Airbus», conclut Christophe Jehannin.

Olivier Anterrieu, ingénieur géophysicien au lerm« Ingénieur au lerm depuis 2013, j’ai proposé en 2016 au groupe setec de réaliser un doctorat à Québec, au Canada, dans le but de concevoir une plateforme qui centralise des données pour les analyser et en extraire des informations contribuant à la maintenance des ouvrages de génie civil. C’est ainsi qu’est né le système DATAE que nous exploitons aujourd’hui. Ce doctorat a été l’occasion d’entrer en douceur sur le marché canadien avec une crédibilité universitaire.

En effet, je n’étais pas un doctorant comme les autres, puisque j’assumais aussi des missions commerciales de prospection et de business. Après ma thèse, j’ai été hébergé pendant deux ans à Québec, chez Simco. Cette société locale d’ingénierie travaille sur la durabilité des ouvrages en béton. En combinant nos recueils de données sur site à leurs logiciels, nous avons développé une belle complémentarité en matière de maintenance prédictive qui représente un gain d’argent et de temps.

Cette proximité entre le lerm et Simco constitue, par ailleurs, un point d’entrée pour les autres compétences de setec : en 2021, Simco nous a ainsi contactés pour intervenir en Slovaquie sur un tunnel en construction. Pour ma part, après 5 ans de cette belle aventure canadienne, je suis de retour à Arles ».