Le 16 mars a eu lieu le 1er épisode du Campus « Cap vers l’international », centré sur le Royaume-Uni. Pour faire le point sur cette conférence & sur les enjeux globaux de la mobilité internationale, nous avons rencontré Valérie Bernhardt, DG de setec terrasol et de Setec Consulting Engineers Ltd (SCEL, ou setec UK) et Julie Cambar (N’Guyen), Chargée de mobilité internationale.

Merci d’avoir accepté cette interview. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste le Campus « Cap vers l’international » ?

Julie Cambar (N’Guyen) : Le Campus Cap vers l’International prend la forme d’une conférence en ligne, les principaux intervenant étant à l’étranger. J’ai organisé cette conférence pour donner la parole à deux de nos collaborateurs expatriés sur place : Julie Gaubert et Eric Ganesh. L’idée est de permettre un échange entre eux et les  les collaborateurs éventuellement intéressés par une mobilité internationale. Les témoignages des expatriés peuvent donner envie à d’autres de tenter l’aventure.

Valérie Bernhardt : Nos collaborateurs partis à l’étranger sont généralement ravis de raconter leur expérience. Même si le Royaume-Uni n’est pas loin, il y a plein d’informations à partager, sur la vie quotidienne, la vie au travail. Nous avions également prévu en fin de conférence un focus sur les postes disponibles au Royaume-Uni, pour montrer aux participants les différentes opportunités qui existent actuellement.

Pourquoi ce choix du Royaume-Uni pour le premier épisode de ce Campus ?

Julie Cambar (N’Guyen) : Nous avions eu écho d’une présentation d’Eric Ganesh sur le projet HS2 au Royaume-Uni. Cette présentation avait beaucoup plu, nous nous sommes dit que ce serait intéressant de développer ce sujet, en ajoutant une partie « partage d’expérience » plus personnelle. On a également pensé à Julie Gaubert pour y participer car elle travaille sur notre 2nd gros projet en cours en Angleterre, elle est expatriée depuis moins d’un an. Leurs profils sont donc complémentaires, Eric étant le premier membre de setec à s’être expatrié en Angleterre.

Selon vous qu’est ce qu’une aventure à l’étranger apporte à ceux qui se lancent ?

Valérie : On peut parler d’une véritable hybridation des compétences, qui va nourrir bien sûr le collaborateur expatrié, mais également l’équipe sur place. En effet nos collaborateurs expatriés amènent leur connaissance du groupe, des équipes, de leur métier, des outils qu’ils utilisent, etc, aux personnes et aux projets sur place. A l’inverse, ils sont amenés à se confronter à de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles normes, de nouvelles équipes… puis à ramener tout ce qu’ils ont appris lorsqu’ils rentrent. Ce genre d’expérience fait grandir, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Elle amène de l’ouverture d’esprit, de la maturité, et permet au collaborateur de gagner en autonomie très rapidement. Sans parler bien sûr du perfectionnement en anglais ! A noter qu’au Royaume-Uni, nous avons pu envoyer cette année pour la première fois deux stagiaires, sur le projet HS2. Une initiative à reconduire dans les années qui viennent !  

Que pourrait-on dire pour rassurer ceux qui hésitent à se lancer dans l’aventure internationale ?

Julie : nous pouvons souvent proposer aux expatriés de tenter l’expérience pour seulement  un an par exemple. Cela leur permet de partir sans s’engager pour des durées longues, et de voir comment cela se passe sur place. L’expérience montre que presque tous les expatriés prolongent leur expérience sur place bien au-delà de cette première année. Par ailleurs, le groupe Setec dispose d’une politique de mobilité internationale, et propose un accompagnement complet, y compris sur  les aspects administratifs et logistiques (déménagement par exemple : cela va de la proposition d’un garde-meubles à la possibilité de prendre complètement en charge le déménagement vers le nouveau pays).

Valérie : en l’occurrence, au Royaume-Uni, nous avons aujourd’hui une douzaine d’expatriés du groupe sur place (issus de 5 sociétés françaises différentes), qui travaillent sur les projets HS2 et Hinkley Point C. Les nouveaux expatriés ne sont donc pas seuls sur place, et bénéficient des conseils et de l’accompagnement des équipes déjà sur place. De plus, les procédures administratives sont donc à présent bien rôdées. Bien sûr, partir à l’étranger demande une certaine capacité d’adaptation, et l’envie de se confronter à des environnements nouveaux : c’est ce qui en fait une expérience particulièrement stimulante, qui sera valorisée à sa juste valeur à votre retour. Si les projets au Royaume-Uni vous intéressent, n’hésitez pas à postuler !

Quels sont les prochains campus Cap vers l’international prévus ?

Julie : Le prochain campus aura lieu en septembre, nous sommes en train de finaliser le sujet. L’idée est de couvrir via ces conférences tous les pays dans lesquels le groupe setec est implanté. Nous souhaitons valoriser les expériences à l’international, en donnant la parole à nos collaborateurs sur place.

VERBATIM EXPATS : Julie Gaubert : projet Hinkley Point C (Setec Nucléaire, expatriée chez SCEL, à Bristol) « Sur le plan professionnel, il faut savoir s’adapter et travailler de manière un peu plus souple. J’ai changé de poste, j’ai gagné en responsabilité, et j’ai pu avoir une vision plus large du projet. Cela m’a permis d’explorer de nouveaux horizons. »

Eric Ganesh : projet HS2 (Setec Ferroviaire, expatrié chez SCEL, à Birmingham) « Cela fait 6 ans que je travaille à Birmingham sur le projet HS2. Socialement le temps d’adaptation avec les nouveaux collègues britanniques s’est fait rapidement. J’étais le 1er expatrié de setec au UK. Je voulais avoir une expérience à l’international et parler en anglais quotidiennement. C’est aussi une manière de découvrir une autre façon de travailler, d’acquérir de nouvelles compétences. »